J’écris des textes, j’raconte des histoires 

Certains s’y reconnaissent quand j’parle cœur 

D’autres s’y reconnaissent quand j’parle meurtre 

Et quand je parle meurtre

c’est pour déverser toute la haine que je ne peux pas libérer par le pleure, 

Quand je r’garde le monde je l’entend 

Nous crier d’arrêter d’partir en guerre a chaque mésentente, 

Les temps changent, et pas pour le meilleur viendront les sentences 

Cent ans de produits dans l’sang ça donne pas envie d’faire des enfants hein? 

Des décennies qu’la vie se désenchante 

L’amour n’est plus dans l’pré l’amour s’est fait fusillé dans l’champ, 

Des tonnes de peines oubliées dans l’chanvre, 

Des nuits sous alcool car le monde a l’air de tourner plus rond quand j’tangue, 

Les saints d’viennent fêlés, les fêlés s’prennent pour des gens saints 

Laissant crever les humains pour sauver les monuments anciens 

Un sale goût dans la bouche quand j’vois que certains bouffe de la boue 

Poto sur celle là j’te l’avoue j’vais pas t’faire danser d’vant tes enceintes. 

On dit qu’la vie est en dent d’scie parcequ’elle est tranchante 

Et parce qu’au fond c’est quand ils arrivent au somment que les gens s’plantent. 

Des exterminations des extinctions des orgies dans l’sang 

Des guerres de religions pour prouver quoi ? Qu’la providence ment ? 

Jusqu’où va-t-on aller a cracher dans notre propre soupe ? 

A s’cacher dans nos propres souffrances, caner pour un manque de sous, 

S’oublier car par l’temps de tout faire, 

Tracer tant qu’tes jambes bougent, 

Ca cavale, ça cavale mais comme moi l’humanité manque de souffle. 

Il est temps d’prendre une respiration 

Et de redevenir humble car on a une date d’expiration 

On a pas l’même depart on a pas la même éducation, 

On a pas pris les memes chemins 

Mais on a la même destination, ouai. 

Viens on prend une respiration, 

On sait pas si demain on en aura l’occaz. 

On a la même destination, 

A quoi bon se faire la guerre pour être bien a nos places. 

Viens on prend une respiration, 

On sait pas si demain on en aura l’occaz. 

On a la même destination, 

A quoi bon se faire la guerre pour être bien a nos places.