On est tous au courant de où, quand, comment tout commença
Une lettre, un mot, une phrase, des lignes mises bout à bout, qu’on entasse
Ces images floues qu’on lance, attendant qu’elles s’enflamment
Donnant naissance à l’apaisement pour un instant, gommant tout moment sale
Allez un verre d’plus, vu qu’c’est souvent saoul qu’on en parle
J’le lève aux vrais qui sortent les crocs avec une paire de burnes
Aux frères qui tiennent le coup mais galère,
Le plus important gars c’est qu’ils sachent qu’il n’y que les faux qu’on perd de vue
Ecoute, la bière a coulé, l’eau sous les ponts aussi
Mais couz, j’reste pas clouer, i’chrono tourne et loge tous les bons au cimetière
C’est I’destin certains l’dirons
Mais quand j’y repense y’a 10 ans j’aurais bien pu aussi m’taire
Faire en sorte que ma page reste pâle
Ne jamais connaître ce plane de rapper dans une bête de salle
Toutes ces soirées noyées sous ces flows qu’inotais
Sur ces papiers qui finissent broyé sous l’ego d’nos têtes
Pour tenir le coup, on en a imbibé des torchons
De l’encre en guise de larme en silence pour n’as impliqué les proches donc, J’m’en craque un dans l’ombre que l’aube aurait du chasser
Pour planer puis plonger, j’m’enfonce de l’autre côté du papier
On est tous au courant de où, quand, comment tout commença
Une lettre, un mot, une phrase, des lignes mises bout à bout, qu’on entasse
Ces images floues qu’on lance, attendant qu’elles s’enflamment
Donnant naissance à l’apaisement pour un instant, gommant tout moment sale
Tous au courant de où, quand, comment tout commença
Une lettre, un mot, une phrase, des lignes mises bout à bout, qu’on entasse
Ces images floues qu’on lance, attendant qu’elles s’enflamment
Donnant naissance à l’apaisement pour un instant, gommant tout moment sale
Lande sanglante et sublime, ma terre d’asile
Je ne peut être que moi, ne pas faire semblant c’est survivre
Tremblant, t’es surpris, rien est facile
J’y ai appris à avoir mal, souffrir en m’relevant en mûrir
De c’cote la de la feuille i’y ai laissé des larmes elle était la et surtout la seule quand j’ai baissé les bras
Quand j’étais mal, pensais linceul quand j’ai péter des câbles
Elle m’a donné la force mais la force que j’possedait déjà
Allez viens j’temmène profond prend ta torche l’heure est très sombre, nocif
Tu sens qu’ca s’corse que monte la pression dans les Tréfonds d’nos vies
Mais n’panique pas tu seras le bienvenue
Même si malgré le pedigree yu ne resteras qu’un chien de plus
Tous eguax face à soi même l’ego ne passera pas la soirée
Faut être prêt à perdre personne n’a réussi sa vie sans s’foiré
Toi aussi tente le voyage si tu remonte tu sauras
Mais rappelle toi c’est pas tous l’monde qui descend si profond sans s’noyer
Un aller et retour dans c’monde, ta haine à tes côtés
T’auras ptetre des pensées noires mais tu seras pas seul à les porter
Si dehors tous s’est brisé tu verras les débris danser
Cet endroit te delivre quand ton crâne est un pénitencier
On en aura des redescentes assez dures pour assomer
Mais on fera l’serment d’vivre donc on vivra pour voir I’sommet
Quand on y s’ra on contemplera c’monde et on attendra
On attendra qu’une étoile vienne se pointer pour la choper
On est tous au courant de où, quand, comment tout commença
Une lettre, un mot, une phrase, des lignes mises bout à bout, qu’on entasse
Ces images floues qu’on lance, attendant qu’elles s’enflamment
Donnant naissance à l’apaisement pour un instant, gommant tout moment sale
Tous au courant de où, quand, comment tout commença
Une lettre, un mot, une phrase, des lignes mises bout à bout, qu’on entasse
Ces images floues qu’on lance, attendant qu’elles s’enflamment
Donnant naissance à l’apaisement pour un instant, gommant tout moment sale